C’est à l’âge de 8 ans que Vincent Biarnès remporte sa première victoire à bord d’un Optimiste. Depuis, il plus jamais cessé de naviguer. Au fil des années, il a suivi le parcours classique d’un régatier en enchaînant les courses sur divers formats de bateaux, aiguisant son expérience en équipage jusqu’à devenir le skipper du voilier des Côtes d’Armor sur le Tour de France à la voile.
Depuis trois ans, il s’est lancé dans la course en solitaire, avec tout ce que cela comporte comme organisation de vie au quotidien. Travailler avec son préparateur technique, s’entrainer physiquement, trouver des partenaires financiers et gérer l’aspect communication qui est de plus en plus important depuis que la voile est devenue un véritable sport populaire. En trois ans, Vincent Biarnes s’est fait une place sur le circuit du Figaro, et s’est également imposé comme le skipper attitré de la radio Europe 1 tout au long de la course.
Une course en solitaire se gagne bien évidemment grâce à un bateau bien préparé et à une condition physique au top qui permettra de supporter toutes les souffrances liées aux intempéries et au manque de sommeil, mais avant tout, une course se gagne avec la tête. Il faut un vrai mental de gagnant pour grappiller des mètres aux concurrents pendant des journées entières. Loin du cliché du marin bourru, Vincent Biarnés est tout en douceur sur la terre, mais se transforme en compétiteur dès que les voiles sont hissées.
Aujourd’hui, il se sent mûr pour un nouveau défi de taille, et vise un podium dans sa catégorie sur les prochaines prestigieuses Route du Rhum et Vendée Glode. De quoi faire vibrer toute son équipe qui s’est affutée depuis trois ans, mais aussi son partenaire financier qui profitera des retombées médiatiques énormes.
Lors de ce tournage, nous avons appris que la course en solitaire est un de choix de vie et une belle leçon de courage.